Vos cheveux désertent votre crâne, quelles solutions?

Héréditaire, la chute de cheveux masculine est souvent prévisible. Plus elle est précoce, plus le dégarnissage risque d’être important. On peut néanmoins la retarder, la réduire ou la réparer.

 

Faire des shampoings fréquents

Chute de cheveux allant de pair avec cuir chevelu gras, il faut se laver la tête plusieurs fois par semaine avec un shampoing doux.

Utiliser régulièrement une lotion antichute

En dynamisant la microcirculation sanguine et en apportant localement les nutriments indispensables (vitamines, sels minéraux et acides aminés), ces produits diminuent les chutes saisonnières ou consécutives à un stress, et gainent le cheveu.

Utiliser des nutriments essentiels

Les gélules capillaires riches en vitamines du groupe B et en acides aminés soufrés sont utiles. Pour réduire une chute saisonnière, le médecin peut aussi prescrire des piqûres de biotine ou de bépanthène.

Entreprendre un traitement médicamenteux

Les hommes disposent de deux médicaments efficaces :

Le minoxidil : sur ordonnance (mais non remboursé). En solution à 2% et en massages biquotidiens sur le cuir chevelu, il stabilise la chute dans près de 80% des cas (après l’avoir accélérée pendant 4 semaines). De 10 à 30 % des patients constatent une augmentation progressive du diamètre des cheveux. Mais si l’on arrête le traitement, ces acquis disparaissent. Il existe, depuis peu, un minoxidil à 5% de principe actif, prescrit quand les résultats de cette dernière ne sont pas satisfaisants. Néanmoins, il est sans effet sur les 20% dont la chute n’a pas été stoppée par la formule de base. Coût : entre 23 € et 31 € par mois.

Le finastéride : le traitement est long (et non remboursé), mais très efficace. Premiers résultats après 6 mois. Au bout d’un an, 86% des hommes voient la chute stoppée, et chez plus de 50 % d’entre eux, la densité des cheveux augmente. Le traitement est plus efficace sur la zone de tonsure que sur l’avant du crâne. Il est sans effet sur moins de 15% des hommes. Dans 1 à 2 % des cas, il risque d’induire une baisse de la libido. Coût : de 38 € à 46 € par mois.